Famille Carsenac et de Rumet-Carsenac
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 Annonce de l'arrivée des soeurs de Rumet

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3 participants
AuteurMessage
Kaisy
Famille de Rumet
Kaisy


Messages : 12

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MessageSujet: Annonce de l'arrivée des soeurs de Rumet   Annonce de l'arrivée des soeurs de Rumet EmptyJeu 1 Avr - 20:25

Assoiffée et affamée, une chouette blanche vint se percher sur le rebord du pigeonnier. Elle hulula à grands cris, pour signaler son arrivée et attendit impatiemment qu’on la délivre de la tâche que lui avait attribuée sa maîtresse.

Citation :
Destinataire : Elric Lesang, intendant
Date : 1er avril de l’an 1458
Expéditeur : Kaisy de Rumet

À l'attention de l'intendant, Elric Lesang.

Messire,

Je m’adresse à vous aujourd’hui, tel que discuté avec mon frère, Bruenor de Rumet, afin que vous informiez ma demi-sœur, Sindanarie, Dame de Viam, de mon arrivée prochaine, soit d’ici demain matin, s’il n’y a pas d’imprévus, naturellement.

Mon frère a prévenu damoiselle Sindanarie de notre arrivée prochaine. Je serai accompagnée de deux personnes, dont ma sœur cadette, Mai Maud, âgée de quatorze ans et de ma gouvernante, damoiselle Doucette.

Auriez-vous l’obligeance de nourrir et de loger adéquatement ma chouette blanche, prénommée, Flocon. Je vous en serais reconnaissante. Puisque nous arrivons sous peu, il est inutile de nous la retourner sauf s’il y a des contraintes bien évidemment.

Il me tarde, ainsi qu’à ma sœur, de faire votre connaissance. Je suis assurée que si vous êtes au service de Sindanarie depuis toutes ces années, c’est qu’elle a certainement sue remarquer votre sens du devoir bien fait ainsi que vos bonnes manières, sans compter votre dévouement à son égard.

J’ose espérer pouvoir rencontrer ma sœur le plus tôt possible ! J’ai si hâte de la connaître ainsi que ma jeune sœur.

Soyez assuré que mes chevaux redoublent d’ardeur pour parcourir les derniers lieues qui nous séparent de votre maîtresse.

Respectueusement,

Kaisy de Rumet

P.S. Veuillez pardonner la maladresse du ton de cette lettre, sans doute du à la fébrilité de cette rencontre, tout comme à la crainte d'être à la hauteur des attentes de ma soeur.

Flocon se tut un instant, croyant entendre des bruits de pas se dirigeant vers le pigeonnier.
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Elric Lesang
Intendant des Cars [PNJ]
Elric Lesang


Messages : 38

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MessageSujet: Re: Annonce de l'arrivée des soeurs de Rumet   Annonce de l'arrivée des soeurs de Rumet EmptyJeu 1 Avr - 22:40

Il y avait un bruit inhabituel en provenance du pigeonnier. Ca ne ressemblait absolument pas à un bruit de pigeon, ça non. C'était une chouette, à n'en pas douter. Et un juron échappa à l'intendant. Une chouette ? Ca bouffait les pigeons, ces bestioles-là ? Ah non, l'allait pas laisser un sacré boudiou d'charognard lui becqueter les volatiles de Viam ! Naméo ! Alors voilà un intendant débraillé (ben oui, l'avait pas à avoir l'air d'quelqu'un d'civilisé quand la p'tiote n'était pas là) qui jaillit de son antre pour se précipiter au pigeonnier. Et, au pigeonnier, surprise ! Une grosse chouette blanche, toute calme à présent. Maugréant ("Mouais, c'est ça, t'as eu c'que tu voulais, hein ? D'la compagnie...") dans sa barbe, Elric manqua de chasser la bête, mais se retint juste à temps. Son regard avait été attiré par le parchemin. Un message. Accroché à une chouette. Drôle d'idée, mais pourquoi pas. Après tout, les faucons et autres rapaces devaient avoir plus de mal à les attraper.

Approchant doucement le volatile, au final, l'homme détacha la missive et la parcourut rapidement du regard. Ses traits se figèrent, et il la relut lentement, posément. Pas calmement, non, fallait pas pousser non plus ! Nourrir la chouette, passe. Prévenir Sindanarie, soit. Mais alors ça ! Les enfants de Rumet à Viam... Par le diable, jamais il n'aurait cru cela. Elle s'rendait pas compte, la petite de Rumet, du trouble qu'avait semé sa mère dans bien des vies. Y compris la sienne, y compris celle d'la p'tiote. Un long soupir échappa à Elric, qui se tourna vers la chouette et lui glissa, caressant d'un doigt léger ses plumes blanches :


Flocon, hein ? Viens là, ma belle, j'vais m'occuper d'toi.

Et une fois que la chouette fut ravitaillée et désaltérée, il restait encore un détail à régler. Ecrire à la p'tiote. Il fallait qu'elle sache que le domaine allait être envahi. Retour à longues enjambées en son antre, et plume qui court en hâte sur un morceau de parchemin.

Citation :
Viam, 1er avril 1458

Sinda,

J'ai reçu à l'instant une lettre de ta demi-soeur. Elle arrive à Viam demain, avec ton autre demi-soeur et une gouvernante, il semblerait que Bruenor leur a dit qu'elles pouvaient venir. Je les accueillerai, mais il faut que tu reviennes le plus vite possible. On dirait qu'elles veulent te rencontrer.

Débrouille-toi, rentre vite, je ne les sens pas du tout. Tu sais comment je suis, tu sais comment je vois cette famille... Dépêche-toi.

A bientôt,

Elric

Retour au pigeonnier pour envoyer cette lettre. Puis direction le village. Il allait avoir besoin du frère et de la soeur Sansoucis. La fin de la journée allait être longue...
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Sindanarie
Famille Carsenac
Sindanarie


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MessageSujet: Re: Annonce de l'arrivée des soeurs de Rumet   Annonce de l'arrivée des soeurs de Rumet EmptyVen 2 Avr - 12:05

Bien loin de Viam, un pigeon débarque. Il avait déjà fait le trajet quelques fois, alors il commençait à connaitre le trajet... Peu importait, en fait. l'essentiel était que le message parvienne à destination. Et il était parvenu jusqu'au manoir. Jusqu'au camp qui s'étalait aux pieds du manoir, pour être plus exact. Il y était parvenu pour tirer des limbes d'un sommeil agité la jeune femme qui dormait, enroulée dans une couverture, sous une tente qui en avait vu de toutes les couleurs et qui n'en avait donc plus aucune. Roucoulement. Grommellement de la destinataire.

On n'est pas d'garde, boudiou, c'pas le jour... On reprend pas avant un bout de temps, d'toute façon...

Moarf. Pigeon. Ca voulait dire message. De qui, cette fois ? Une lettre de l'Académie ? D'un quelconque Héraut ? D'un Vicomte félon, d'un Baron brigand (on pouvait toujours rêver) ? D'un rêve qui filait et filait encore, croisé et recroisé ? De la "famille", ou de Viam, peut-être ? Déroulant le parchemin, la jeune femme se redressa, essayant de chasser les fantômes qui se cachaient derrière ses paupières encore lourdes. Et les émeraudes parcoururent les phrases manifestement jetées à la hâte par Elric. Fallait vraiment que la journée commence par une tuile ? Par la peste qui l'avait épargnée, il n'était donc pas possible d'avoir un instant de calme ? Boudiou ! En plus, il fallait entamer la journée avec ça. Aristote s'acharnait, il devait bien rigoler, là haut...

Chassant cette pensée d'un mouvement de tête, à moitié à tâtons, Sindanarie se mit en quête d'une bougie, d'une plume, d'encre et d'un parchemin. Quand l'ensemble fut réuni, elle laissa pleuvoir à son tour sur le feuillet mots et phrases. Tant à dire, si peu pourtant... Qu'importait. Une fois la réponse rédigée, la jeune femme encore un brin hirsute (on la voit alors au réveil, tout habillée, dans un camp militaire, faut pas trop en demander non plus...) la reficela à la patte du pigeon (au diable le sceau, Elric connaissait son écriture) et envoya le messager d'où il venait, en espérant qu'il arriverait à temps. Puis elle se résolut à abandonner l'abri de sa tente pour commencer à foncer, tête baissée, vers Viam. Sur le parchemin envoyé en éclaireur, on pouvait luire ce qui suit :


Citation :
Léard, peu avant les premières lueurs du jour, le 2 avril 1458

Elric,

Ma réponse arrive peut-être après la bataille... Après l'arrivée de mes demi-soeurs, je veux dire.

Bruenor m'avait prévenue, mais je ne pensais pas qu'elles arriveraient si vite. Installe-les confortablement, si tu as l'impression qu'il n'y aura pas assez de place dans les pièces réservées aux invités, mets-les dans mes appartements (Aristote, que ça fait prétentieux... Tu sais que je regrette souvent les tentes des Lames Brisées ? Au moins, on n'avait pas à garder contenance sans cesse, on était libres). Traite-les bien en attendant mon arrivée, mais ne te mets pas en quatre outre mesure. Regarde d'abord comment elles se comportent envers toi. Si c'est en domestique qu'elles te traitent, tu as ma bénédiction pour te rebiffer, même si je sais que tu ne l'attendais pas pour t'y préparer.

Et cette affaire de gouvernante... J'ai du mal à croire que mon père ait essayé de donner une éducation correcte à qui que ce soit. Je pensais qu'il aurait fait avec eux comme avec moi. Les planter quelque part avec un mentor, et vogue la galère. Un mentor, que ce soit pour les armes ou pour les études, s'entend. Quand on me parle de gouvernante, je vois tout de suite une espèce de deuxième mère (et tu sais comme l'idée même de mère m'est vague), plus envahissante qu'une armée de Bretons, de Berrichons ou d'Angevins. Par la peste, quelle horreur...

Je sais que tu n'aimes pas l'idée que mon père nous ait tous quittés pour s'installer avec leur mère, mais on n'a pas le choix, faut faire avec maintenant... De toute façon, tu me connais. Tu sais que s'il y a un souci, je n'hésiterai pas une seconde à leur tomber sur le poil.

Bref, je conclus, je n'ai que trop trainé. J'arriverai bientôt. Compte que je serai là dans une journée ou deux, en voyageant jour et nuit. Et je t'interdis de t'inquiéter, j'ai déjà traversé la moitié du royaume sans croiser un seul brigand qui aurait essayé de me détrousser, y compris dans des régions particulièrement instables. Je pars dans une heure, le temps d'avertir qui il faut et de récupérer quelques affaires.

A bientôt donc,

Sinda
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Elric Lesang
Intendant des Cars [PNJ]
Elric Lesang


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MessageSujet: Re: Annonce de l'arrivée des soeurs de Rumet   Annonce de l'arrivée des soeurs de Rumet EmptyVen 2 Avr - 18:29

Elric, un pigeon !

Ainsi tonitrua un garde en voyant le malheureux oiseau rentrer au bercail. C'est qu'il en avait fait, du chemin, et en bien peu de temps... Le pigeon, pas le garde, hein. Le garde, il était à l'entrée, et il avait gueulé en direction de la cour. L'allait bouger sous prétexte qu'un bestiau rentrait d'voyage quand même, hmmm ? Bref, Il était temps, grand temps même, d'inventer un organisme de Sauvegarde du Potentiel Animal. C'est qu'avec des trajets comme ça, on allait finir par le tuer, le pigeon ! C'est inhumain ! (C'est normal, c'est un oiseau, diront les mauvaises langues. Soit.)

Hum, passons. Donc, Elric Lesang se précipita au pigeonnier pour la seconde fois en moins de vingt quatre heures, pour y trouver un pigeon bêtement affalé, froissant à l'occasion le parchemin qui était attaché à sa patte. Une fois qu'il fut détaché et que le pigeon eut retrouvé sa coupelle de graines habituelle, Elric parcourut des yeux la réponse de Sindanarie. La lecture lui arracha un sourire amusé. Elle était en grande forme... Ou alors très fatiguée. Sinon, elle n'aurait pas été si bavarde. Il ne lui arrivait pas souvent de s'épancher ainsi. Pas plus qu'elle ne parlait des Lames Brisées... Surtout par écrit. Ce devait même être la première fois, dans toutes les lettres qu'ils avaient échangées, année après année. Quelque chose changeait chez la jeune femme. Elle avait peut-être enfin trouvé sa voie... Une voie en laquelle elle croyait suffisamment pour ne plus craindre et pour ne plus cacher, au milieu d'un silence obstiné quant à ses origines exactes, les ombres de son passé.

Ah, ma p'tiote... Tu en as fait, du chemin. Qui aurait cru, hein ? Sûrement pas ton père. Il t'aurait pas laissée comme ça sinon.

Ce n'était pas la peine de répondre. Déjà, la bête n'était plus en état. En plus, si elle était déjà partie, il était complètement inutile qu'il réponde. Cela resterait lettre morte. Alors, sifflant allègrement un air depuis longtemps oublié de tous, hormis d'eux deux, il repartit vaquer à ses occupations. Il faudrait que le château soit prêt à temps. Et pour ça, il ne faudrait pas chômer. Vivement que les Sansoucis pointent le bout de leur nez...
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