Famille Carsenac et de Rumet-Carsenac
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 [Académie Royale - Lexicographie] Armoria de Mortain

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Sindanarie
Famille Carsenac
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MessageSujet: [Académie Royale - Lexicographie] Armoria de Mortain   [Académie Royale - Lexicographie] Armoria de Mortain EmptyLun 8 Fév - 14:00

Citation :


[Académie Royale - Lexicographie] Armoria de Mortain Img-180249ijgfq

Armoria Traorig
Grand Maistre de France
Veuve de SA Morgennes de Mortain, prince de France et premier pair
Mère de SA Philippe Lévan de Mortain, Loreleï d'Yflan et Ethan d'Yflan
Fut l'épouse de Persan d'Yflan, duc d'Arnay, ancien duc de Bourgogne
Décorée de l'Etoile d'Or et de la Croix de Saincte Illinda

Princesse douairière d'Etampes
Duchesse de Saulieu et duchesse douairière des Dombes
Baronne d'Ath

  • Vie privée

    Armoria Traorig est née un 18 d'octobre, en Bretagne orientale. Sa mère morte alors qu'elle était encore fort petite, sa grand-mère s'occupa d'elle et de son éducation. Son père, ignorant qu'il eût une fille, ne se chargea point de cette éducation, et la Mam-goz fut donc la seule référence de la jeune Armoria.
    A la mort de sa grand-mère, en proie aux quolibets des villageois la traitant de bastarde, et à la faveur d'une troupe de saltimbanques, Armoria quitte la Bretagne et visite le Royaume, abandonnant de fait son prénom et ses liens avec ce duché l'ayant vu naître...

    Elle arrive à Tournai, à l'époque sous dominance de l'Artois. Elle est baptisée à Paris, en l'église Saincte Nitouche, par feu frère Jeandalf, durant les festivités du mariage de SA Levan III et feue Catherine Victoire.

    C'est lors de son séjour en Bourgogne, pour laquelle elle est nommée ambassadrice, qu'elle rencontre Persan d'Yflan, duc d'Arnay, qui deviendra son premier époux. Ces épousailles eurent lieu quelques temps après l'élection de Persan en temps que duc de Bourgogne, (le 22 juin 1454 à Cosne) légitimant de fait l'enfant porté par Armoria. Le comte Lilin de Cassel la fit baronne d'Ath.
    De ce mariage naîtront Loreleï (25 juin 1454), puis Ethan (27 décembre 1454), avant que le duc ne disparaisse dans des circonstances encore obscures. Plusieurs semaines plus tard, le corps d'un homme portant les habits de Persan et ayant eu la tête écrasée est retrouvé, et inhumé après que son épouse l'ai identifié de part sa tenue.
    Mais le duc d'Arnay réapparait un jour, réussissant à prouver son identité il fut donc réhabilité. Le mariage le liant à Armoria fut alors dissous par les autorités compétentes. Ceci fait, les deux parents se disputèrent longtemps la garde des enfants, avant que de convenir d'un accord : Armoria garderait avec elle Loreleï, et Persan prendrait la charge et l'éducation d'Ethan.

    Grâce à un ami commun, alors qu'elle occupe le siège de Duchesse de Bourgogne, Armoria rencontre le prince Morgennes de Mortain, fils illégitime du roy de France, et l'épouse le 18 octobre 1455. De cette union toujours valable à ce jour est né Philippe Lévan de Mortain (6 janvier 1456), à Sancerre, cité du Berry.
    Au début du mois de mars 1457, une annonce royale annonce le trépas de son altesse Morgennes de Mortain dans d’étranges circonstances. Une période de deuil est décrestée dans tout le royaume, durant laquelle nulle feste ne doit avoir lieu, en respect pour le deuil de Sa Majesté. Le roy manda également à ce qu’enquête soit menée pour déterminer les circonstances de la mort de Son Altesse, enquête qui est toujours en cours à l’heure ou ce récit est achevé.

    Dans le courant du mois d’avril 1457, la princesse de Mortain se trouve enlevée, alors qu’elle traverse le duché d’Anjou en compagnie du pair de France Erick de Josselinière, et de la duchesse Fitzounette de Dénéré de Penthièvre. Des recherches sont lancées, le duc 197856 interviendra personnellement pour obtenir la libération sans conditions de la Grand Maistre de France. Le Duché d’Anjou est rapidement mis hors de cause, en revanche, le seigneur de Vautorte, Eikorc, est reconnu coupable de ce rapt et Son Altesse Armoria a d’ores et déjà demandé à ce que l’homme en question soit arrêté et déclaré indésirable dans tout le Domaine Royal.


  • Vie politique

    Armoria s'investit en politique avec le parti du Flamand Rose et les élections municipales de Tournai. PBF-Flamand Rose, premier parti du comté de Flandres indépendant, la vit parmi ses membres, accédant à des postes tels que Juge (décembre 1453), Bailli (novembre 1453), Porte-Parole (décembre 1453), Prévôt (décembre 1453), Procureur (décembre 1453), sous le mandat de la comtesse Mariemagnes. En février 1454, elle est nommée au poste de "Délégué au parlement et aux grands travaux", sous le mandat du comte Nikator.
    Pendant la Fronde, elle obtint du Conseil Comtal l'autorisation de faire une déclaration publique au peuple bourguignon, pour rétablir la vérité sur les nombreuses rumeurs du moment, et inciter à la paix.

    Ensuite, elle s'investit en Bourgogne, patrie de son époux Persan (élections du 6 juin 1454) devenu duc suite aux élections ducales, et elle occupe le mandat de procureur. Régente lors du mandat suivant (de la vingtaine d'aout au 3 octobre 1454), elle put mettre en oeuvre plusieurs projets lui tenant à coeur, dont la défense de la Toison d'Or. Son second mandat, du 4 octobre au 11 décembre 1454, la vit travailler aux côtés des regnants du Berry (Georgepoilu) et d'Artois (Pluchon73 suivi de Nerevar), puis de Languedoc (Geoker) et du Dauphiné (Numalane). Lors de son dernier mandat, du 12 décembre 1454 au 30 janvier 1455, elle abrogea les impôts, la trésorerie ducale ayant retrouvé une stabilité certaine.

    Elle est nommée Grand Maître de France le 29 novembre 1455, à la suite de feu le prince Juliano di Juliani.

    Entre le 29 septembre 1456 et le 16 may 1457 sa fonction l'aura amenée à prendre la route pour une grande tournée dans toutes les provinces de France, en compagnie de Sa Majesté le roy, le grand chambellan dame Nebisa de Malemort, sa garde personnelle dite des « 45 », et nombre de membres d'ordres militaires pour assurer la sécurité des voyageurs.

    Suite au décès du prince Morgennes de Mortain, la tournée royale est suspendue sur ordre du Roy de France qui se retire en Normandie pour se consacrer à son deuil et aux prières.

Annexe 1 a écrit:
Documents

Citation :
Nous, Armoria de Mortain, Grand Maître de France, à tous ceux qui le présent écrit liront ou se feront lire, salut ;

Que soient sues les choses suivantes : concernant l'enlèvement dont je fus victime, tout autant que le Pair et Duc Erik de Josselinière et la Duchesse Fitzounette, doit être mis hors de tout soupçon le Duché d'Anjou. L'acte est semble-t-il le fait isolé d'un forcené qui, s'il est manifestement lié aux Penthièvre, n'a en l'espèce apparemment point agi sous ordres. Les complicités demeurent en revanche à établir, le sieur n'ayant pu, en tout état de cause, agir seul.

Le Duc 19 est intervenu pour obtenir notre libération sans conditions ; à propos des menaces qu'il a faites à notre encontre, et envers la garde dicte des 45, il semblerait qu'elles aient été prononcées sur un coup de tête, et ne seront point mises à exécution, ce que la nuit à venir nous saura révéler, puisque nous aurons à traverser son campement afin que de reprendre la route. Sur ce point, et comme toujours, nous remettons nos vies entre les mains de Dieu, dont les desseins ne sauraient être remis en question. C'est donc avec Foy et confiance que nous nous mettrons en chemin.

Suite aux mauvais traitements par moi reçus, il appert que fort peu de détails me reviennent sur le déroulement des "opérations" ; néanmoins, et si Dieu veut, bons soins y sauront remédier, de façon à ce que je puisse aider le Grand Prévôt de France à mener enquête. Une chose seule est avérée : l'enlèvement est au moins de la responsabilité du Seigneur de Vautorte, dict Eikorc. Le precium doloris étant chose bien ardue à établir, il le faudra déterminer ; n'étant point vénale à titre personnel, demande de réparation du préjudice par moi subi sera faite au nom de la Couronne, et sera connue ultérieurement. Toute demande de réparation de la part du Pair Erik de Josselinière recevra mon appui entier et sans faille.

Demande est faite, et à dater de ce jour, que Eikorc, Seigneur de Vautorte, soit reconnu comme ennemi de la Couronne, et déclaré persona non grata sur le territoire du Domaine Royal ; de même, il l'est d'ores et déjà sur mes terres d'Ath et de Saulieu, ainsi que sur les terres de Philippe-Lévan de Mortain, que je gère pour l'heure, à savoir la Principauté d'Etampes et le Duché des Dombes.

Que soient remerciés par la présente tous ceux qui ont contribué à notre libération, ainsi que tous ceux qui, à défaut d'avoir réussi, auront du moins essayé.

Fait à Saumur, ce 6 de Mai 1457,
Pour la France, pour le Roy,
Armoria de Mortain


[Académie Royale - Lexicographie] Armoria de Mortain Grandmaitredefrancejayj4

Citation :
Nous, Lévan le Troisième, Roy de France de par la grâce divine, à tous ceux qui le présent écrit liront et se feront lire, salut :

Ce jour est assombri par une nouvelle dont nous devons faire part à nos sujets. Nous venons d'apprendre le décès de notre fils aîné, le Prince Morgennes de Mortain, bastard de France. Les circonstances de son décès étant étranges, nous confions à sa veuve, Armoria de Mortain, Grand Maître de France, le soin de diligenter une enquête.

Quant à nous, nous allons nous retirer en notre Hostel de Rouen, afin que de prier pour le repos de l'âme de notre fils. Nous appelons tous les croyants de notre Royaume à en faire autant, tant nous pensons que Dieu nous punit de la sorte pour n'avoir point décélé la sorcellerie en les personnes de nos filles, trépassées lors d'une ordalie.

Par ailleurs, nous confions aussi au Grand Maître de France le soin de retrouver le Dauphin, Marc-Philippe, dont les seules nouvelles nous parvenaient par le biais de feu Juliano di Juliani, qui seul connaissait son lieu de résidence, et a emporté ce savoir en son tombeau.

Pour le décès de notre fils, pour le repos de son âme, nous demandons que deuil soit tenu dans tout le Domaine Royal pour une durée d'un mois ;

Item, nous demandons que le corps de Morgennes de Mortain soit ramené au Louvres, afin que de préparer ses funérailles ;

Item, suspendons le voyage de la Cour, puisque nulle fête ne se doit tenir en notre présence durant notre deuil ;

Item, nous demandons à ce que les dénommés Louvelles se rapprochent de la Grande Prévôté pour être entendus, ayant été repérés à suivre notre fils ville par ville avant son trépas ;

Item, nous demandons à ce que Barahir de Malemort, Duc d'Alençon, se rapproche de la Grande Prévôté afin que de nous faire savoir pourquoi les nombreuses demandes du Grand Maître de France quant au devenir de feu notre fils en Alençon sont restées sans réponses.

Nous laissons aux bons soins de la Curia Regis la levée du corps, le choix d'une date et la préparation des funérailles.

Fait à Dunkerque, le 3 de Mars 1457,


SMLIII


[Académie Royale - Lexicographie] Armoria de Mortain Morgen11


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Famille Carsenac
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MessageSujet: Re: [Académie Royale - Lexicographie] Armoria de Mortain   [Académie Royale - Lexicographie] Armoria de Mortain EmptyLun 8 Fév - 14:00

Annexe 2 a écrit:
Réalisations sous les mandats de la Régente, puys duchesse de Bourgogne Armoria.

Annonce du 18 septembre 1454 : Création de la Troupe de Théatre « Les Tréteaux de Bourgogne »

Citation :
La troupe pourra se déplacer d’une ville à l’autre au moyen de coches aux armoiries du Duché.
Le Duché fournira en outre les costumes et les décors.
Des auditions seront annoncées, avec des choix pré-déterminés de personnages et de situations, basés sur l'improvisation. Chacun choisira lui-même son personnage et sa situation, et les auditions pourront sur demande se faire en groupe.
Le jury sera composé du Conseil et des nobles.
Un appel à candidature sera lancé, avec trois jours de semaine pour se proposer et deux jours pour préparer son audition.

La troupe ducale devra faire tournée de façon régulière, mais en revanche, sera libre des textes soumis par la suite à la population. Il lui sera aussi grandement conseillé d'offrir des divertissements dans les tavernes.

Annonce du 26 septembre 1454 : A propos des infirmières bourguignonnes

Citation :
Les infirmières bourguignonnes vont pouvoir bénéficier de cours donnés à l’hospice du château de Dijon. Pour être maintenue au grade d'infirmière, ou pour devenir infirmière, chaque candidate devra obtenir un diplôme. Ce diplôme devra être obtenu par toutes les infirmières, y compris celles en poste actuellement.

Chaque infirmière qui, dans le cadre de son emploi, ne suivra pas les recommandations fournies par ces cours, recevra un blâme, lequel blâme, au bout de trois, conduira à prendre de nouveaux cours d'infirmerie pour rattrapage. Le rattrapage pourra se faire une fois, mais trois nouveaux blâmes et l'infirmière sera dégradée au rang de simple soldate.

Annonce du 5 octobre 1454 : Composition du conseil ducal

Citation :
u nom du Très-Haut, d'Aristote et de Christos, moi Armoria d'Ylfan, duchesse de Bourgogne par la grâce de Dieu et du Roy, à tout ceux qui ce présent écrit verront, salut.

Dame Armoria d'Ylfan a été choisie par la majorité des Conseillers pour être notre Duchesse durant ce mandat. Les différents postes ont été attribués comme suit :

Economie
Messire AsdrubaelVect conserve son poste de Comissaire au Commerce, il sera assisté de Messire Britanicus (qui sera , en outre, chargé des liaisons avec la Curie.)
Messire Casanier prend la fonction de Bailli.

Justice
Messire Sebonemo devient Juge et Messire Theognis assurera le rôle de Procureur.

Sécurité
Messire Coluche accède au poste de Général.
Le rôle de Connétable est attribué à Messire Toultoutim.
Celui de Prêvot à Messire Grobmaster.

Relations publiques
Messire Maathis occupe la fonction de Chambellan.
Dame Zaïna poursuit le rôle de Porte Parole


Enfin, comme précisé lors de la campagne électorale, le Duc Morkail doit, si notre bon Roy l autorise, être remplacé par le Baron Vaxilart.
Cependant le Duc Morkail est en droit de s'exprimer au sein du Conseil, et est nommé par notre Duchesse, conseiller aux armées, adjoint du Général Coluche.

A la parfin d'authentifier le présent acte, y apposons nos sceels et nos seings, ainsi que le sceel de Bourgogne, de cire verte et de lacs de soie rouges et verts.

Faict en la ville de Dijon, le V du moys d octobre de l'an de grâce de Nostre Seigneur MCDLIV par nous, Armoria d'Ylfan, duchesse de Bourgogne, en présence des notaires et juristes affiliés, au nom du peuple de Bourgogne et sous les auspices du Seigneur.

Annonce du 7 octobre 1454 : recrutement de personnel

Citation :
Recrutements de la Cour


Afin de redonner à la Cour de Bourgogne la prestance qui lui est due par sa nature de puissant Duché, le Conseil Ducal lance une campagne de recrutement lié au personnel de la Cour.

Les prétendants aux fonctions de Maître-queux, Maîtres de cérémonie, Ecuyers, Maîtres d'armes, Goûteurs, Taillandiers [tailleurs], Intendants [HRP, ils seront chargés de l'administration du forum de Dijon], Troubadours, Ménestrels... sont invités à rédiger une lettre mettant en avant leurs qualités dans le domaine choisi. [Courrier à m’envoyer par mp ou IG, je transmettrai au Conseil]

Annonce du 14 décembre 1454 : bilan ducal

Citation :
Cette semaine, j'ai accueilli les nouveaux Conseillers, et laissé le temps à ceux qui nous quittaient de prendre un dernier verre tous ensemble et de récupérer leurs affaires dans leur bureau.

J'ai donné la feuille de route au nouveau Conseil.

Des débats concernant des arrêtés de Nevers avaient commencé avant les élections, ils se poursuivent.

Côté nouveautés, plusieurs débats sont en cours, dont le Baron Asterius vous donnera le détail : ils sont dans son bureau.

Je maintiens le contact avec mes homologues et envoie fidèlement un pigeon par jour à notre bon Roy pour les rachats. J'ai aussi commencé à harceler un autre Pair dans ce but, le Comte Heralkius étant apparemment en repos.

J'ai dû en outre procéder à des remaniements, certains dus à des absences prévues, et d'autres non.

J'ai fait des suggestions aux maires, j'espère que les projets avec eux évoqués pourront êter mis en place.

Par ailleurs, j'ai deux pistes différentes pour plus de communications vers chaque Bourguignon.

Annonce du 11 janvier 1455 : bilan ducal

Citation :
Pendant la période des fêtes et celles qui ont suivi, j'ai eu à gérer des absences somme toute légitimes, tant cette époque est propice aux réunions d'ordre privé. Il est vrai que la Bourgogne a tourné au ralenti, tant au Conseil qu'en gargote ou dans les halles. Bon an mal an, tout s'est donc bien déroulé.

J'ai assuré quelques négociations d'ordre commercial, portant sur des contrats pérennes, et bien évidemment continué à entretenir de bons liens avec mes pairs.

Comme d'habitude, ai-je hélas envie de dire, j'ai continué à mander missives à notre bon Roy concernant les rachats, mais mon pigeon revient à chaque fois avec son message ; il ne semble pas réussir à passer au travers de la foule des autres messagers. Je songe à me rendre moi-même à Paris afin que de tenter d'y voir sa Majesté, étant moins facile à impressionner par la concurrence que ma pauvre Délice, lassée d'y voler en vain.

A propos de festivités, j'ai manqué celles de la Nativité, étant moi-même fort prise avec une naissance... Notre petit Ethan se porte fort bien, et je remercie tous ceux qui se sont rendus à sa fête.

J'ai par ailleurs transmis des demandes au Conseil, notamment celles de notre noblesse, ainsi que celles que nos maires m'avaient confiées. Maires auxquels j'ai soumis des propositions qui sont ce jour en discussion, concernant de nouvelles directions économiques. Nous avons mis en place les repas du nouvel an, des pains à 5 Ecus dont les maires pourront vous faire profiter via les tavernes municipales A ce propos, je rappelle que tous les maires n'y ont pas eu recours pour l'heure et qu'ils ont, comme il est de coutume pour les voeux, jusqu'à la fin du mois.

Annonce du 16 janvier 1455 : accueil des nouveaux bourguignons

Citation :
Nous avons fait en sorte d'accueillir les Bourguignons venant en gargote et qui avaient des questions à poser. C'est une première pièce à l'édifice de la communication, mais il faut faire mieux encore.

Aussi, je propose dans chaque ville, d'ouvrir un bureau où se tiendra un représentant du Conseil (le préfet). Le représentant en question devra répondre aux questions, s'il le peut, nous les transmettre s'il n'a pas les réponses. Il devra aussi nous faire un résumé régulier - un par semaine serait le bon rythme, je pense - sur ce qui se passe dans les villes.

[HRP : nous pouvons lire ce qui se passe dans les halles, c'est d'ailleurs ce que je fais, mais ce n'est jamais qu'une partie de la ville. Il y a aussi des événements ne taverne, et surtout les halles non officielles. Nous ne pouvons pas décemment, en plus des neuf halles, savoir ce qui se passe dans toutes les halles non-off.]

Parce qu'une ville, ce ne sont pas seulement les grandes lignes, ce sont aussi les mille événements du quotidien. C'est ainsi, et ainsi seulement, que l'on peut prendre le pouls de nos villes. Parce que nos villes sont les membres de ce vaste corps qu'est la Bourgogne.

Si nous en sommes la tête, les habitants en sont le coeur, et les deux sont indissociables.

Annonce du 16 janvier 1455 : construction d'une tour supplémentaire au château de Dijon

Citation :
Comme vous le savez, Dijon fut établie dans une cuvette, ce qui nous permet de voir au loin d'éventuelles avancée ennemies. La Tour Philippe le Bon, ou Tour de Bar , nous protège déjà dans le sens où c'est un observatoire de choix, du hat de ses 46 mètres. Néanmoins, les angles morts dus à sa structure n'offrent pas une possibilité de surveillance optimale.

Afin d'y remédier, j'ai convoqué des architectes qui m'ont proposé une solution : construire une seconde tour dont le sommet, sans angles morts, donnera aux soldats du guet une vue panoramique.

[HRP : la construction de la Tour de la Terrasse a été achevée en 1455... Autant coller à l'aspect historique dès qu'on peut le faire... Et là, nous avons une occasion en or de le faire.

Le Palais des Ducs et des Etats de Bourgogne
L’actuel Palais des Ducs et des Etats de Bourgogne est né de presque rien : simple forteresse adossée au ‘Castrum’, rempart élevé au IIIe siècle contre les invasions barbares, il est reconstruit à partir de 1366 par le premier des Ducs de Valois, Philippe le Hardi. La ‘Tour de Bar’ en est le bâtiment le plus ancien. Les ‘cuisines ducales’ lui font face. Le corps de logis principal fut bâti par l’architecte lyonnais Jean Poncelet de 1450 à 1455. La Tour de la Terrasse (aujourd’hui Tour Philippe le Bon), haute de 52 mètres, fut élevée en même temps que le corps de logis. Elle comportait des pièces d’habitation.]

Annonce du 25 janvier 1455 : Construction d'un monument aux morts de Bourgogne

Citation :
Nous n'avons nul endroit où nous recueillir sur les pertes de la Bourgogne en matière de grands hommes (et femmes).

Je pense qu'un monument aux morts s'impose, donnant les noms, portraits et dates de chaque grand disparu.

Par ailleurs, et pour ceux qui le souhaiteront faire en la mémoire de leurs disparus, un récit de leur vie sera exposé dans l'entrée du Palais de Dijon.

Bien évidemment, ceux dont nous avons déjà déploré la perte pourront y avoir leur nom aussi.

Faict en la ville de Dijon, le XXIV du moys de janvier de l'an de grâce de Nostre Seigneur MCDLV par nous, Armoria d'Ylfan, duchesse de Bourgogne, en présence des notaires et juristes affiliés, au nom du peuple de Bourgogne et sous les auspices du Seigneur.

Annonce du 25 janvier 1455 : Don d'une salle aux membres de la Toison d'Or

Citation :
Nous souhaitons que les Bourguignons ayant reçu la Toison fassent vivre cette institution. Mais comment le pourraient-ils, sans lieu de réunion ? Aussi, je vous propose de libérer une salle au Palais afin que de leur en donner les clefs.

Il faut être réalistes : nous ne pouvons pas, à nous seuls, tout gérer, faute de prendre le risque d'être parfois brouillons ou pas assez réactifs. Ce genre de projet demande du temps et de l'investissement personnel, et nous devrions, je pense, déléguer aux détenteurs de Toisons. Si notre Ordre du Mérite stagne dans sa construction, c'est en bonne partie parce que nous manquons par trop de temps pour nous en charger comme il le faudrait.

Cette salle permettrait aussi aux Toisonnés de suggérer des noms pour les récompenses à venir. Et ainsi, quand ils seront assez nombreux, nous pourrons songer de nouveau aux grades dans cette institution, ce qui, pour l'heure, serait par trop précoce.

Faict en la ville de Dijon, le XXV du moys de janvier de l'an de grâce de Nostre Seigneur MCDLV par nous, Armoria d'Ylfan, duchesse de Bourgogne, en présence des notaires et juristes affiliés, au nom du peuple de Bourgogne et sous les auspices du Seigneur.

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